As análises sobre o aquecimento global antropogênico

Aquecimento e Mudanças Climáticas: causas, consequências, análise de ... Debate sobre CO2 e outros gases de efeito estufa.
eclectron
especialista Econologue
especialista Econologue
mensagens: 2922
Inscrição: 21/06/16, 15:22
x 397

Re: Análise do aquecimento global antropogênico




pela eclectron » 27/10/16, 23:54

pedrodelavega escreveu:
eclectron escreveu:Ne vous fatiguez pas à me répondre ici, je laisse tomber ce sujet qui ne mène à rien, il faudra que je fasse des recherches par ailleurs.
cordialement.
Amha, tu devrais commencer par là: : Arrowd:
eclectron escreveu:Bon, tu me renvois à lire les rapports du GIEC, ce que je vais finir par faire ... si j'y comprend quelque chose ?! :ri muito:
A dans mille ans ! :ri muito:

Je trouve étonnant que tu puisses t'être autant documenté sur les quelques marginales controverses du RC sans avoir approfondi la thèse qui fait consensus...

Tu vas me faire mentir auprès de...private joke ! :ri muito:

La thèse qui fait consensus, "tout le monde" la connait depuis des lustres, il n'y qu'à écouter Hubert Reeves plus haut et c'est gagné.
Toutefois je l'accorde bien volontiers, je n'ai pas approfondi le discours médiatique ou documentaire qui parvenait à mes oreilles.
Comme un mouton docile, j'ai accepté le discours ambiant, validé par le tampon qui fait foi: 97% des des climatologues font consensus sur ce point.

seconde approche, tiens il y a des sceptiques, autres que Allègre, que disent ils ?
curieusement leurs arguments sont facilement appropriables et tout autant séduisants (pour les plus sérieux) que le discours relayé par Hubert Reeves, par exemple.

Au niveau raisonnement, je dirais égalité, puisque je n'y connais pas plus que ça.
J'apprend en même temps que je découvre.

Les deux approches, sont toutes aussi séduisantes l' une que l' autres.
Pour me forger une opinion valide, il va falloir que je devienne "spécialiste" climat, tout du moins que j'approfondisse auprès des bonnes personnes et des bon documents.
Bref un gros travail en perspective, car oui, le fin mot de cette histoire m'intéresse: savoir si c'est la plus grosse arnaque et manipulation intellectuelle du siècle (possiblement de bonne foi) ou si c'est réellement un fait scientifique indubitable.
Je connais ton avis, qui ne reste qu'un avis, et pas une démonstration.
c'est ce que je cherche, une démonstration accessible et convaincante.
A+
0 x
Não importa.
Tentaremos as 3 postagens por dia no máximo
Terremoto
Eu entendo econológico
Eu entendo econológico
mensagens: 78
Inscrição: 17/10/16, 14:53
x 15

Re: Análise do aquecimento global antropogênico




pela Terremoto » 28/10/16, 04:29

Ecletron vient de dire:

par eclectron » 27/10/16, 23:54
...
La thèse qui fait consensus, "tout le monde" la connait depuis des lustres, il n'y [a] qu'à écouter Hubert Reeves plus haut et c'est gagné.

Tout le monde mais pas toi, semble-t-il, ou alors, puisque tu doutes encore des points fondamentaux de cette thèse, comme le rôle anthropique, c'est que tu n'as pas prêté d'attention aux preuves.


Comme un mouton docile, j'ai accepté le discours ambiant, validé par le tampon qui fait foi: 97% des climatologues font consensus sur ce point.

Cette acceptation ne paraît pas dans tes messages.
En définitive, le seul discours que tu acceptes sans demander de preuves convaincantes et répands volontiers, c'est le discours climatosceptique, pas dominant du tout.


...seconde approche, tiens il y a des sceptiques, autres que Allègre, que disent ils ?
curieusement leurs arguments sont facilement appropriables et tout autant séduisants (pour les plus sérieux) que le discours relayé par Hubert Reeves...

Les "plus sérieux", tu parles des arguments? Nomme alors ceux qui n'auraient pas déjà été démontés de façon convaincante avec des preuves scientifiques communément admises.
Si tu parles des sceptiques plus sérieux qu'Allègre, alors tu cites souvent Courtillot, l'autre Dupon(t)(d), sinon, à qui penses-tu?


[Petit aparté... http://www.realclimate.org/index.php/archives/2007/11/les-chevaliers-de-lordre-de-la-terre-plate-part-i-allgre-and-courtillot/langswitch_lang/fr:
"Au cours des dernières années, Vincent Courtillot est apparu comme le fidèle compère d’Allègre –le Dupont de Dupond..."
(si vous lisez tout cet article, lisez aussi la partie II, le détour en vaut la peine! http://www.realclimate.org/index.php/archives/2007/12/les-chevaliers-de-lordre-de-la-terre-plate-part-ii-courtillots-geomagnetic-excursion/) ...Fin de l'aparté]


Et comme tu dis même plus:
Je connais ton avis, qui ne reste qu'un avis, et pas une démonstration.

Si c'est des démonstrations scientifiques irréfutables que tu cherches, et si les démonstrations parfois simples des intervenants de ce fil, et parfois plus complexes, voire même étayées par des avis scientifiques irréfutables, ne te paraissent que des avis qui ne peuvent te convaincre, pourquoi insistes-tu? Cherches-tu encore la perle, la pépite dans la fange de ce fil?
Ou alors, est-ce que ça ne serait pas toi qui cherches à convaincre avec "tes" avis non étayés scientifiquement?
Sinon, pourquoi ne pas plutôt aller chercher ailleurs!
Et si ta passion pour la question, ton désir d'apprendre, est aussi intense que tu l'affirmes, pourquoi ne pas reprendre tes études et devenir un spécialiste du climat(osceptiscime)? Après tout, dans 5 ou 6 ans, les universités n'auront pas encore les pieds dans l'eau, reste optimiste!
Sauf que le pourcentage de climatosceptiques sera alors tombé à moins de 1%... Faudra te battre! Ou revenir ici avec "tes" arguments, que tu sauras étayer, pour me convaincre.


Alors je dirais même plus, tu termines par:
...
c'est ce que je cherche, une démonstration accessible et convaincante.

Si c'était vrai que tu cherches une démonstration convaincante à notre époque du "tout-scientifique", tu consulterais d'abord les études publiées par le 97-98% de spécialistes du climat convaincus, ou les rapports du GIEC qui les synthétisent, ils ont des arguments convaincants et des preuves. Ou encore, si c'était l'aspect "accessible" qui te chiffonnais le plus, tu consulterais des articles, des résumés et autres vidéos (bien plus rares sur ce fil et dans les médias que les vidéos climatosceptiques) qui reflètent leur avis, plutôt que republier des vidéos climatosceptiques sans assise scientifique solide, tout en insérant une vidéo d'Hubert Reeves dont tu trouverais le discours "tout autant séduisant" pour paraître impartial, mais en passant le commentaire que tu trouves les arguments sceptiques "facilement appropriables" et bien plus "convaincants"... (Aux chi..., Hubert Reeves! Vive la religion climatosceptique!)


En définitive, tu as raison sur un point, tu as beaucoup à apprendre... Si tu as des enfants, interroge-les, je crois qu'ils entendent parler de tout cela à l'école et pourraient beaucoup t'en apprendre. Ça comprend vite, ces bêtes-là!

Ouf, heureusement que tu t'es promis de ne plus me répondre!
0 x
A palavra-chave da nossa sobrevivência, a vida é assim, porque nós não comemos seixos, e depois matá-los com respeito e discernimento!
pedrodelavega
especialista Econologue
especialista Econologue
mensagens: 3791
Inscrição: 09/03/13, 21:02
x 1311

Re: Análise do aquecimento global antropogênico




pela pedrodelavega » 28/10/16, 06:49

eclectron escreveu:Les deux approches, sont toutes aussi séduisantes l' une que l' autres.
A+

Je ne vois ce qu'il y a de séduisant dans la these du giec...
0 x
Terremoto
Eu entendo econológico
Eu entendo econológico
mensagens: 78
Inscrição: 17/10/16, 14:53
x 15

Re: Análise do aquecimento global antropogênico




pela Terremoto » 28/10/16, 09:06

pedrodelavega escreveu:
eclectron escreveu:Les deux approches, sont toutes aussi séduisantes l' une que l' autres.
A+

Je ne vois ce qu'il y a de séduisant dans la these du giec...


Nada ...

Tu as parfaitement raison!

Il n'y a pas non plus de séduction dans la thèse des climatosceptiques, si ce n'est de se sentir moins responsable pour pouvoir continuer à consommer sans remords en se disant que la nature fera bien ce qu'elle voudra (et les industriels aussi), on n'y peut rien.

Préférer s'en remettre à des mensonges pour rester optimiste envers et contre tout, ou tous, n'est pas plus séduisant que reconnaître les faits...

Pourtant, si l'on considérait que les climatosceptiques, entre deux dénégations, acceptent parfois la réalité du réchauffement climatique, alors eclectron aurait raison sur un deuxième point, c'est que l'une et l'autre (thèses) nous recommandent de réagir vite et bien, mais comme il semble y avoir urgence, on ferait mieux de cesser les vaines disputes et de s'y mettre.
0 x
A palavra-chave da nossa sobrevivência, a vida é assim, porque nós não comemos seixos, e depois matá-los com respeito e discernimento!
Terremoto
Eu entendo econológico
Eu entendo econológico
mensagens: 78
Inscrição: 17/10/16, 14:53
x 15

Re: Análise do aquecimento global antropogênico




pela Terremoto » 29/10/16, 21:15

Solutions Climat – Si j’étais un…

Les gouvernements sont mal placés pour agir, coincés comme ils le sont entre des traités internationaux signés par leurs prédécesseurs et par eux-mêmes, les gros acteurs de l’économie qui n’ont aucun intérêt financier à s’alarmer en l’absence de pression, et leurs électeurs qui veulent le plein emploi, des services efficaces et des baisses d’impôts.

Si j’étais un… consommateur conscient et prévoyant, je m’apercevrais que nous sommes beaucoup et que nous sommes, tous ensemble, à l’origine de nos problèmes actuels. En effet, sans consommateurs, pas besoin d’énergie fossile, d’industrie, de chimie, d’agriculture, d’élevage, de transport, de chauffage…

Mais je consomme, et vous aussi, et loin de moi l’idée de regarder la débâcle arriver sans rien faire. Or, comme ce sont mes choix de consommation et les vôtres qui nous ont menés là où nous en sommes, non seulement je peux y faire quelque chose, mais je peux aussi me préparer aux conséquences annoncées, et prendre mes précautions.

Si j’étais un… consommateur conscient et prévoyant (et égoïste) :

. Je vendrais ma propriété en bord de mer et n’en achèterais pas une à moins de 10 mètres d’altitude, mais pas non plus au bord d’une haute falaise que l’érosion croissante va gruger sous peu. Pour mettre les pieds dans l’eau, la location m’ira très bien.
. Je croiserais les cartes des températures et des précipitations de ces dernières années et j’irais m’établir ou m’acheter une maison dans une des régions qui souffre le moins des canicules et des sécheresses, avant que tout le monde y pense.
. Je déciderais dès maintenant de ma façon de vivre et de me déplacer, car lorsque le pétrole sera tout à fait hors de prix (ou interdit? On peut rêver), il sera trop tard pour s’y préparer. Par exemple, il sera de moins en moins rentable de travailler loin de chez soi.
. Je m’équiperais de quelques sources d’énergie renouvelables. L’énergie géothermique, hydraulique, éolienne et solaire que je peux capter fera baisser mes émissions de CO2 et disparaître mes factures, ce qui me remboursera peut-être les équipements nécessaires, et je me bénirais d’y avoir pourvu avant que les prix n’explosent, ce qui ne manquera pas d’arriver.
. Je planterais des arbres et des haies, je cultiverais paresseusement mon potager, sans produits chimiques, et laisserais une portion de mon terrain à l’état sauvage.
. Je m’affilierais à une coopérative de produits verts et bio. À quoi bon faire des kilomètres en voiture pour aller chercher des produits plus écologiques dans 15 commerces dispersés? Il vaut mieux bénéficier des prix de gros et du transport groupé que peut offrir une telle coopérative.
. Je m’intéresserais à la nature. On ne comprend bien que ce que l’on connaît bien.
. Je m’informerais à fond et à des sources variées afin de me faire ma propre idée des événements et des conclusions à en tirer.
. Je boycotterais les produits des gros pollueurs. Je chercherais donc à savoir qui pollue, afin d’éviter d’enrichir les pires pollueurs avec mon argent.
. Je remplacerais la viande au moins une fois sur deux (pour commencer), ça contribuerait déjà à réduire de 50% les émissions de méthane et la déforestation associées à l’élevage dont je suis responsable, à rendre des surfaces agricoles à des cultures de meilleur rendement alimentaire et à réduire la consommation d’eau potable.
. Je chercherais à réduire le bilan carbone de mes déplacements. À pied, en patins à roulettes, en trottinette, à vélo, surtout qu’il paraît que 30 minutes d’exercice (même la marche) par jour suffisent déjà pour faire un bien énorme à la santé. J’économiserais ainsi essence et usure de mon véhicule, et puis, lorsque la voiture serait nécessaire, je rendrais mes déplacements plus efficaces en groupant mes achats et mes rendez-vous, et en faisant si possible du covoiturage. Évidemment, je pourrais encore couper un bon pourcentage de mes émissions de carbone en levant le pied.
. Je prendrais les transports en commun pour me rendre au centre-ville. Les centres-villes sont des hauts lieux de la consommation inutile d’essence. Courtes distances, bouchons, multiplication des feux de circulation font que nos véhicules y sont plus souvent à l’arrêt qu’en mouvement. Tandis que dans un autobus ou un train bien remplis, la part des émissions de carbone de chaque usager est beaucoup plus faible que dans une voiture, même bien remplie.
. Je prendrais la plupart de mes vacances autour de chez moi. Je n’ai pas vraiment besoin de traverser des océans pour échapper à mon quotidien et me reposer. L’avion est l’un des pires émetteurs de carbone, alors qu’il suffit souvent en France de faire 30 à 50 kilomètres pour changer de fromages, de vins, de plats traditionnels, voire même de paysages et de climat!
. Je me trouverais des hobbies et des activités qui nourriront ma curiosité, mon corps et mon esprit sans trop consommer ni alourdir mon bilan carbone.
. Je mangerais des produits locaux et de saison. Les produits venant d’ailleurs ou issus d’élevages ou de cultures en serre intensifs coûtent cher en émissions de gaz à effet de serre et autres atteintes à l’environnement.
. Je mangerais plus souvent bio. Les produits bio sont chers parce qu’ils sont plus rares et que leur culture a un rendement plus faible. Si nous en demandons plus, il s’en cultivera plus et leur prix baissera, et puis il y aura moins de phosphates et de pesticides dans mon assiette, dans les sols, dans les nappes phréatiques et dans les rivières.
. J’achèterais des produits industriels locaux. Les Chinois nous inondent de produits bon marché et sont devenus, avec mon accord tacite, les plus gros pollueurs de la planète, alors même que nous nous rendions compte que ça ne peut plus continuer ainsi. Bientôt, ils pourront tous s’acheter une voiture grâce à mes achats inconsidérés et se mettre à consommer comme moi, et nous aurons fait un immense pas en avant vers le désastre. Favoriser les produits locaux limite les transports, préserve des emplois dans ma région et, même si rien n’est parfait, permet l’application de certaines lois anti-pollution qui n’existent pas ailleurs.
. Je ferais des achats responsables. Je lirais les étiquettes, je chercherais à connaître le bilan carbone, et plus généralement, environnemental, de tous les produits, afin de n’acheter que les moins dommageables.
. Je ferais durer mes objets. Je choisirais des produits utiles et nécessaires, de bonne qualité, je les entretiendrais, les réparerais et les emploierais avec modération, puis je recyclerais tout ce qui peut l’être. Remplacer au plus vite mon véhicule en bon état et bien réglé pour un autre qui consomme 30% d’essence en moins n’est pas forcément écologique. En levant le pied, je consommerais 30% d’essence en moins et ne ferais pas payer à mon prochain la « facture environnementale » de la fabrication d’un véhicule neuf.
. Je renoncerais à avoir plus et « mieux ». Mon téléphone cellulaire fonctionne? Extra, mais l’industrie s’échine à me persuader que j’ai également besoin qu’il prennent des photos et des films, qu’il permette de naviguer sur Internet, d’écouter de la musique et de regarder la télé, qu’il inclue un GPS, qu’il serve de disque dur, qu’il soit connecté de toutes les façons possibles, qu’il soit plus plat et plus léger, et ainsi de suite. Comme je n’utiliserai jamais toutes ces fonctionnalités et que ça ne me rend pas plus séduisant de posséder un appareil de dernière génération. Je me contenterais de ce que j’ai. Je n’ai pas besoin de plus de puissance, de gadgets et de colifichets. Je peux suivre le même raisonnement en ce qui concerne mon ordinateur et bien d’autres choses.
. Je réduirais ma consommation de produits chimiques et synthétiques. Je n’ai pas besoin de 20 produits de soins différents, ni de tout soigner avec des médicaments, ni de 10 produits de nettoyage, ni d’insecticides, pesticides, fongicides, toujours plus concentrés et plus efficaces. Leur fabrication et leur utilisation génèrent bien trop de pollution, et la nature n’a rien prévu pour neutraliser et absorber des molécules qui n’existaient pas il y a 100 ans à peine. Je vais plutôt aller fouiller dans les trucs de (d’arrière-)grand-mères pour savoir comment elles faisaient pour sentir si bon, soigner leurs grippes, nettoyer leur maison et chasser les fourmis et les pucerons.
. J’améliorerais l’isolation de ma maison et j’installerais des thermostats individuels pour baisser ou couper le chauffage dans les pièces inoccupées. J’installerais des thermostats programmables pour abaisser la température de 2ºC dans ma chambre pendant mon sommeil et dans tout le logement lorsque personne n’y est, et la faire remonter à la température de confort juste avant mon réveil ou mon retour à la maison. Je fermerais volets et rideaux dès qu’il fait nuit. J’éteindrais les lumières et les appareils électriques inutilisés. Je fermerais les robinets. J’installerais une chasse d’eau qui ne déverse que la quantité d’eau nécessaire. Je collecterais l’eau de pluie pour arroser, laver ma voiture…
. J’informerais mes amis, mes voisins et mes connaissances de ma prise de position, de mes actions, des résultats que j’obtiens sans jouer au missionnaire ni chercher à les culpabiliser ou à les convaincre à tout prix (agir ostensiblement et attendre leurs questions serait une bonne tactique), en espérant que d’autres, beaucoup d’autres m’emboîteront le pas. En effet, si je suis le seul à faire tout ce qui précède dans mon coin, ça n’aura pas beaucoup d’effet, mais si nous sommes des milliers, puis des millions, nous pouvons infléchir la tendance.
. Je voterais pour des politiciens qui me promettent la Terre, pas la Lune.
. J’informerais régulièrement mes élus de ma prise de position, de mes actions et des résultats que j’obtiens pour les encourager à encourager tout le monde à agir.

Et si j’étais… un gouvernement:

. Je taxerais lourdement le pétrole, tant sur les prix à la pompe que sur les revenus des compagnies pétrolières. J’appliquerais ainsi le principe du pollueur-payeur! Chacun paierait selon sa consommation, et les compagnies pétrolières cesseraient d’engranger de faramineux profits alors qu’elles sont des acteurs majeurs du réchauffement climatique et de bien d’autres pollutions. Avec ces taxes, je financerais les transports en commun jusqu’à les rendre plus efficaces et attrayants que l’automobile.
. Je taxerais également le charbon, les importations lointaines, les produits chimiques dangereux et les produits ayant un mauvais bilan carbone, ainsi que leurs producteurs. Avec ces taxes, je financerais la recherche sur les énergies renouvelables, les procédés industriels écologiques, les transports sans carbone et l’agriculture biologique, ainsi que leur application.
. J’imposerais lourdement les revenus des gros pollueurs, même s’ils ont délocalisé leur production ailleurs, et je leur restituerais cet argent en subventionnant leur conversion à des procédés de plus en plus écologiques, et leur taux d’imposition reviendra petit à petit à la normale, à mesure qu’ils approcheront les objectifs auxquels ils auront été astreints.
. Je fermerais les centres-villes à la circulation automobile. Ainsi, les transports en commun ne seraient plus freinés par des bouchons, l’air redeviendrait plus respirable, les rues seraient moins bruyantes et moins dangereuses. Il ferait bon s’y promener et y vivre…
. J’abaisserais les limitations de vitesse et je les ferais respecter. Cela ferait diminuer les émissions de carbone au kilomètre ainsi que le nombre, la gravité et le coût des accidents, donc aussi les coûts d’assurance.
. Je favoriserais la décentralisation et la diversification des activités industrielles et agricoles dans toutes les régions. Quand le pétrole sera hors de prix et que les transports deviendront eux aussi hors de prix, mes concitoyens et moi serons heureux de trouver une grande variété de produits dans notre région. Le temps des monocultures à grande échelle qui épuisent les sols sera révolu.
. Je bloquerais la construction de nouvelles centrales nucléaires. Même si l’énergie nucléaire a apparemment redoré son blason parce qu’elle serait peu émettrice de gaz à effet de serre, je n’oublierais pas que les mines d’uranium en émettent beaucoup et que les coûts de production globaux de cette énergie sont astronomiques. De plus, la prolifération du nucléaire multiplierait les risques d’accidents graves et épuiserait les ressources mondiales d’uranium en un temps record, ne laissant à nos prochains que des déchets dangereux dont le traitement n’a, malgré les promesses faites dans les années 1970, toujours pas évolué vers des solutions fiables et peu coûteuses à long terme.
. Je mettrais en pratique une politique de reboisement du type «qui coupe un arbre en replante trois» et je subventionnerais l’utilisation des bois locaux dans la construction et l’industrie, afin de relancer l’industrie forestière tout en captant beaucoup de carbone.
. Je subventionnerais la plantation de haies entre les champs. Cela favoriserait la biodiversité, protègerait les terres agricoles de l’érosion éolienne et pluviale, et capterait du carbone.
. Je lancerais des programmes pour réparer les dégâts. Il y a beaucoup à faire, et ça crée des emplois!
. Je rendrais obligatoire l’affichage du bilan environnemental (pas seulement carbone) sur tous les produits. Notre planète ne souffre pas que du réchauffement climatique, alors autant tout de suite prendre des mesures globales, parce que si nous vainquons le réchauffement, mais que nous perdons la bataille contre la 6e extinction de masse, nous disparaîtrons malgré nos efforts (Avez-vous lu le dernier rapport du WWF? http://www.wwf.fr/vous_informer/rapport_planete_vivante_2016/#telecharger-lpr)
. J’informerais mes concitoyens de façon impartiale. Détenir de l’information donne du pouvoir, la partager donne à tous le pouvoir d’agir en connaissance de cause.
. J’informerais les gouvernements voisins et lointains, amis et autres de ma prise de position, en jouant au missionnaire et en cherchant à les culpabiliser et à les convaincre à tout prix, en espérant…


Certes, un tel programme politique est utopique et, dans l’état actuel des mentalités, je ne serais jamais élu nulle part, et quand la catastrophe se sera bien aggravée et que tout le monde sera enfin prêt à accepter une telle politique, il sera sans doute trop tard.

À moins que nous agissions tous en tant que consommateurs avertis dès maintenant?
1 x
A palavra-chave da nossa sobrevivência, a vida é assim, porque nós não comemos seixos, e depois matá-los com respeito e discernimento!
Janic
especialista Econologue
especialista Econologue
mensagens: 19224
Inscrição: 29/10/10, 13:27
Localização: Borgonha
x 3491

Re: Análise do aquecimento global antropogênico




pela Janic » 30/10/16, 08:21

Certes, un tel programme politique est utopique et, dans l’état actuel des mentalités, je ne serais jamais élu nulle part, et quand la catastrophe se sera bien aggravée et que tout le monde sera enfin prêt à accepter une telle politique, il sera sans doute trop tard.
Tout à fait utopique si l'on croit que les populations peuvent changer leur mode de vie en quelques années seulement. Par contre sous la pression des événements le processus peut s'accélérer, mais dans quelle proportion.....qui pourrait le dire?
À moins que nous agissions tous en tant que consommateurs avertis dès maintenant?
Ca c'est utopique dans la mesure où un avertissement n'entraine pas un changement d'office pour autant. Il faut du temps au temps même sous urgence.... dans les deux décennies qui suivent!
Le mot-clé de notre survie, c'est la vie parce que nous ne mangeons pas de cailloux, alors tuons avec respect et discernement !
:?: C'est quoi tuer avec discernement? Peut-on avoir du discernement dès que l'on tue?
0 x
"Nós fazemos ciência com fatos, como fazer uma casa com pedras: mas um acúmulo de fatos não é mais uma ciência do que uma pilha de pedras é uma casa" Henri Poincaré
izentrop
especialista Econologue
especialista Econologue
mensagens: 13644
Inscrição: 17/03/14, 23:42
Localização: picardie
x 1502
contato:

Re: Análise do aquecimento global antropogênico




pela izentrop » 30/10/16, 10:01

Janic escreveu: C'est quoi tuer avec discernement? Peut-on avoir du discernement dès que l'on tue?
Je pense qu'il a voulu dire "sans souffrance inutile", c'est à dire : sans stress et proscrire l'abatage sans étourdissement préalable.
0 x
Terremoto
Eu entendo econológico
Eu entendo econológico
mensagens: 78
Inscrição: 17/10/16, 14:53
x 15

Re: Análise do aquecimento global antropogênico




pela Terremoto » 30/10/16, 10:12

Janic escreveu:
Le mot-clé de notre survie, c'est la vie parce que nous ne mangeons pas de cailloux, alors tuons avec respect et discernement !
:?: C'est quoi tuer avec discernement? Peut-on avoir du discernement dès que l'on tue?


Il me semble que la réponse est dans la phrase.

Puisque nous ne mangeons pas de cailloux... nous tuons pour manger.

Nous tuons des plantes (pas grave, nous ne pleurerons pas), et pour cultiver les plantes que nous voulons manger, nous tuons d'autres plantes (défrichage, désherbage), et pour que la productivité de nos champs soit meilleure, nous y mettons des engrais qui polluent et tuent, par exemple, la vie aquatique de nos rivières et de nos lacs, nous tuons les animaux que nous déclarons nuisibles (pesticides, insecticides), et en tuant ces derniers, nous tuons indistinctement la plupart de ceux qui grouillent dans les sols et contribuent à les fertiliser, puis ceux de nos rivières et de nos lacs. Puis, l'année suivante, nous recommençons, avec plus de champs, d'engrais, de pesticides, etc. Récemment, nous avons aussi commencé à cultiver des OGM sans avoir beaucoup d'idées de comment la nature va s'y adapter, en parfaits apprentis-sorciers que nous sommes.

Nous tuons des animaux, gibier (surchasse jusqu'à la quasi extinction, par exemple, bison) et élevage, et pour en élever, nous tuons des plantes (défrichage) et nous en cultivons (fourrage, voir ci-dessus), et pour améliorer le rendement de l'élevage, nous utilisons des hormones, des antibiotiques, des fongicides et d'autres produits chimiques qui polluent et tuent indistinctement, et nous tuons (ou avons déjà tué) les animaux prédateurs qui gênent ce bel "équilibre".

Nous tuons des poissons et des fruits de mer, que nous surpêchons (jusqu'à la quasi extinction, par exemple, thon méditerranéen) en tuant au passage d'autres animaux aquatiques que nous rejetons, ou nous en élevons quasiment avec les mêmes méthodes et résultats collatéraux que ci-dessus.

Ce faisant, et avec d'innombrables autres activités humaines ainsi que par notre explosion démographique, nous envahissons, polluons, déséquilibrons, anéantissons de nombreux écosystèmes avec encore le même résultat, tuer indistinctement plantes et animaux. Nous avons pollué notre eau, notre air, notre terre, ce qui tue de nos jours dans le monde entier, et pas que des plantes et des animaux.

Bref, si nous pouvions encore naïvement penser il y a 50 ans que le monde est vaste et qu'il supportera sans problème nos excès, ce n'est plus le cas car de trop nombreuses alarmes sont désormais tirées et qu'il ne suffira pas de se boucher les oreilles et les yeux pour qu'une quelconque magie opère sans notre aide. La vie sur terre est en plein naufrage, mais nous ne pourrons pas quitter le navire!

Alors si nous voulons survivre, protégeons la vie, et tuons avec respect et discernement...

Et pour y parvenir, je n'ai guère d'autre espoir que la réalisation d'une utopie se produise précisément dans les deux décennies à venir, mais une seule vaudrait mieux...
2 x
A palavra-chave da nossa sobrevivência, a vida é assim, porque nós não comemos seixos, e depois matá-los com respeito e discernimento!
dede2002
Grande Econologue
Grande Econologue
mensagens: 1111
Inscrição: 10/10/13, 16:30
Localização: campo de Genebra
x 189

Re: Análise do aquecimento global antropogênico




pela dede2002 » 30/10/16, 14:02

Oui mais si nous les humains avons réussi à tuer plus que les loups, c'est parce-qu'on a réussi à trouver les stocks d'énergie cachés et a les utiliser "à fond".
Faute de mieux, comme tu le dis plus haut, le mieux à faire est d'essayer ralentir le système, en essayant de diminuer la (ou l'augmentation de la) dissipation d'énergie (quelle qu'elle soit), pour gagner du temps, ce qui facilitera l'adaptation des autres espèces...
La décroissance heureuse : Wink: .
On est quand même la seule espèce sur terre capable de se soucier de ce qui se passait avant son existence, et de penser à ce qui restera après...
0 x
Janic
especialista Econologue
especialista Econologue
mensagens: 19224
Inscrição: 29/10/10, 13:27
Localização: Borgonha
x 3491

Re: Análise do aquecimento global antropogênico




pela Janic » 30/10/16, 14:12

terremoto bonjour
je pense saisir le sens de ta réflexion qui prend en compte la situation actuelle qui ne s'embarrasse guère de distinguer ce qui pourrait être "tué" avec discernement (lequel?) et ce qui pourrait être fait sans recourir à ce que tu développes. Ainsi, l'être humain (dans l'idéal) peut, sans détruire pour autant, consommer les fruits qui sont l'aliment type pour notre physiologie. Même prélever quelques feuilles de végétaux (qui repoussent aussitôt) ce n'est toujours pas détruire, au sens de tuer. Mais on en est loin, très loin évidemment. Rien n'oblige, non plus, à détruire les parasites concurrents à nos cultures (en choisissant des variétés robustes, rustiques), et donc à traiter avec des produits toxiques, etc...
Cet idéal, cette utopie, est réalisable sans problème, si les esprits changent (y compris le mien d'ailleurs!) : Roll:

Olá dede
Faute de mieux, comme tu le dis plus haut, le mieux à faire est d'essayer ralentir le système, en essayant de diminuer la (ou l'augmentation de la) dissipation d'énergie (quelle qu'elle soit), pour gagner du temps, ce qui facilitera l'adaptation des autres espèces...
Ca aussi c'est de l'utopie! Les partisans de l'évolution passent leut temps à répéter que les adaptations demandent de très longues périodes d'accoutumance en respectant les équilibres écologiques. Il ne suffit pas, par exemple qu'un animal change de latitude pour que son milieu de vie précédent le suive; c'est même souvent soit une disparition, soit sa transformation en parasite destructeur.
On est quand même la seule espèce sur terre capable de se soucier de ce qui se passait avant son existence, et de penser à ce qui restera après...
Cà c'est se faire juge et partie en même temps. Nos observations, superficielles encore, sont surprenantes quelques fois et ébranlent bien des présupposés hérités de nos cultures, souvent religieuses d'ailleurs.
0 x
"Nós fazemos ciência com fatos, como fazer uma casa com pedras: mas um acúmulo de fatos não é mais uma ciência do que uma pilha de pedras é uma casa" Henri Poincaré

 


  • tópicos similares
    Respostas
    Visualizações
    mensagem dernier

Voltar para "Mudanças Climáticas: CO2, aquecimento, efeito estufa ..."

Quem está online?

Usuários navegando neste forum : Não há usuários registrados e convidados 141